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L'Egypte, au pays des pharaons

  • par websitebuilder
  • 01 août, 2019

Un don du Nil 

5 jours en Egypte au mois de décembre 2018, d'Hurghada à Louxor.

Arrivée à l’aéroport d’Hurghada, première étape : obtenir son visa égyptien ! Une fois le précieux sésame sur le passeport, nous embarquons à bord du bus jusqu’à l'hôtel.

Nous arrivons de nuit, ainsi on ne distingue que les lumières de la ville d’Hurghada au loin. Le bus nous amène à « La maison bleue » une ancienne demeure coloniale. Elle porte très bien son nom puisque ses murs sont bleus. A l’extérieur, un grand jardin très bien entretenu, ainsi qu’un immense bassin se terminant avec une fontaine au bout.

La Maison Bleue
Le lendemain nous repartons pour l'aéroport d'Hurghada direction Louxor. Nous allons prendre un vol intérieur. Le trajet nous permet de voir enfin notre trajet de la veille et nous nous rendons compte que l'Egypte est un pays... désertique ! Que du sable à perte de vue !

Louxor
Arrivés à Louxor, nous embarquons à bord de notre bus pour notre première excursion de la journée et non des moindre... La Vallée des Rois !
Sur le trajet, à la différence d'Hurghada, on remarque tout de suite que l'on est plus dans le désert. Il y a de la végétation et même des cultures ! La raison est que le Nil est à proximité et permet donc d'assurer en eau les végétaux. Nous apercevons enfin ce fleuve mythique...
Le Nil
Nous continuons notre route jusqu'à apercevoir des petites montagnes au loin... Notre guide Abdou nous explique alors que ces petites montagnes sont en fait la Vallée des Rois.
La Vallée des Rois en arrière plan
La Vallée des Rois en arrière plan
Nous avançons au fur et à mesure jusqu'à arrivée 
Abdou nous explique que ces montagnes de calcaire à la forme...pyramidale permettait aux pharaons de cacher leurs tombes des pillards. La forme pyramidale pour être au plus prêt du dieu soleil. Les pyramides ou les temples étant trop voyants, faire les tombeaux dans ces montagnes de calcaire était facile à creuser dans la montagne, la pierre et le sable très chaud permettaient une très bonne conservation et une fois le tombeau scellé il était recouvert et invisible.

Il existe trois vallées. La Vallée des Rois, la Vallée des Reines et la Vallée des Artisans. A ce jour, c'est dans la Vallée des Reines que l'on a retrouvé le plus de tombeaux. Il reste encore des siècles à tout découvrir, la technologie permettant maintenant de faire plus facilement de nouvelles découvertes.
Dans la Vallée des Rois les photos sont interdites sauf moyennant un supplément en livre égyptienne.

Nous avons la chance de découvrir trois tombeaux, c'est une expérience... magique ! Nous voyons quelque chose que des hommes ont fait et vu 4 000 ans avant nous ! 

Après ce moment intense en émotions, nous reprenons le bus pour le temple de la célèbre reine pharaonne : La Reine Hatchepsout.
Son temple se situe à côté de la Vallée des Rois, il fut détruit par son neveu pour une guerre politique, puis reconstruit par le prêtre du dieu Amon (le dieu à la tête de bélier). 
Temple de la Reine Hatchepsout
Le moment est aussi exceptionnel que dans la Vallée des Rois. On sent que ce lieu est sacré tant l'on se sent petit et impressionné par l'endroit. La montagne en fond nous écrase par sa hauteur, on ressent tout, jusqu'à la puissance de la nature. C'est incroyable que ces pierres tiennent toujours ainsi que les hiéroglyphes qui ornent les murs et les colonnes.
Hiéroglyphes ornant les murs du temple
Hiéroglyphes ornant les murs du temple
Une fois au temple, la vue nous offre un panorama sur la vallée avec 3 dégradés de couleurs : le jaune du sable, le vert des cultures et le bleu du Nil (invisible sur la photo).
Vue du temple

A la fin de cette découverte, nous reprenons le bus pour les Colosses de Memnon. Ils marquent l'entrée du temple funéraire (aujourd'hui disparu) du célèbre pharaon d'Aménophis II. Ce qu'il faut comprendre c'est que plus les pharaons ont été puissants et vénérés plus les temples sont imposants. La taille des statues nous prouve la puissance de ce pharaon pendant son règne.
Les statues mesurent 19,50 m de hauteur et leur poids est de plus de 1 300 tonnes.
Les colosses de Memnon

Après cette matinée bien remplie, nous repartons jusqu'à la ville de Louxor pour un déjeuner à bord d'un bateau sur le Nil. 
Nous avons même une visite des cabines du bateau. 
Le Nil avec la ville de Louxor en arrière plan
Une chambre du bateau

Après le déjeuner nous partons pour la ville de Louxor avec une visite de la ville en calèche, nous revenons de notre balade à la place centrale de la ville. Le soleil est déjà bas et illumine la ville de ses rayons.
Louxor
Nous descendons de nos calèches pour aller visiter le temple de Louxor. Abdou nous explique que c'est le meilleur moment pour le visiter car le soleil installe une ambiance mystique.
Seulement une obélisque marque l'entrée du temple, la deuxième étant.. à Paris, Place de la Concorde !
Entrée du temple de Louxor
Un pharaon gardant l'entrée du temple
A la fin de l'ère égyptienne, le temple fut naturellement recouvert de sable par le vent, le sable chaud a très bien conservé la pierre ainsi que les hiéroglyphes taillés. Il faut absolument visiter les temples avec un guide pour comprendre l'Egypte antique, sur chaque mur et chaque pierre un hiéroglyphe est gravé, les égyptiens racontaient l'Histoire des hommes et des dieux. 

A Louxor, il y a un autre temple, quasiment le plus grand et le mieux conservé. Le temple de Karnak !  Ce temple étant désigné pour le dieu Amon (un des dieux les plus importants de la vie égyptienne) chaque pharaon l'a agrandit pour prouver sa puissance et rendre hommage au dieu. *
A voir absolument ! Nous l'avons visité de nuit, malheureusement la qualité de mon appareil photo n'était pas suffisante.

A la fin de la visite, aux alentours de 23 heures nous reprenons l'avion pour Hurghada.
Une fois sur place, nous prenons notre transfert pour une bonne nuit de sommeil dans notre hôtel à El Gouna, quelques kilomètres au nord d'Hurghada.

Le lendemain, une fois le petit-déjeuner avalé, nous partons pour la Marina d'El Gouna, c'est un petit port avec beaucoup de charme, quelques bars et boutiques sont déjà ouverts. 
Aujourd'hui du snorkeling (tuba et palmes) est prévu en mer rouge, l'Egypte est connue pour avoir de très bons spot de plongée ! 
La marina d'El Gouna
Nous nous rendons au port d'Hurghada pour prendre notre bateau. Nous pouvons apercevoir la ville au loin. Le bateau démarre direction l'île de Mahmya. Sur le trajet, la mer rouge est magnifique, l'eau passe du bleu turquoise au bleu foncé, un groupe de dauphins nous accompagne.
Nous arrivons sur l'île, il n'y a qu'un hôtel et un restaurant, l'eau est turquoise et peu profonde, nous posons nos affaires sur le sable à l'ombre.
Nos guides nous donnent notre équipement pour plonger, nous reprenons un petit bateau en direction d'une barrière de corail.

Les amateurs de plongée seront comblés ! Les coraux sont de toutes les couleurs et beaucoup de poissons sont présents, rien à voir avec la mer méditerranée ! 
L'île de Mahmya
L'île de Mahmya
A la fin de cette excursion, nous reprenons le bateau direction Hurghada... Le soleil s'enfonce dans le Sinai, nous assistons à un magnifique coucher de soleil !
Coucher de soleil sur la mer rouge
par websitebuilder 05 déc., 2022

Cette route est un road trip à part entière qui fait voyager entre terre et mer. Nous l’avons prise à partir de Carmel jusqu’à notre petit cottage situé à Pismo Beach, traversant sa partie la plus intéressante qui s’étend de Carmel à San Simeon : bienvenue sur le Big Sur.

par websitebuilder 16 nov., 2022

Le quartier hippie

  Notre road trip a commencé à San Francisco, ville marquée dans notre imaginaire collectif par le « Summer of love » de 67 et je me suis demandée si « la maison bleue adossée à la colline » existait bel et bien et si les rues sont encore emplies du parfum mythique de « tous les hippies de San Francisco, plein d’amour brûlant dans leurs yeux ».

par websitebuilder 15 juil., 2022


14 novembre 2021. Les roues de l’avion entrent en contact avec la piste unique de l’aéroport de Sao Pedro sur l’île de Sao Vicente, une des 10 îles du Cap Vert.

L’avion est bondé. Comme le mien l’était en mars 2020 de retour d’Ethiopie. Et pour cause les opérations de rapatriement transformaient l’aéroport d’Addis Abbeba en ruches bourdonnantes. Les avions étaient pris d’assaut. Le virus entamait sa course mortelle autour du globe. Depuis, l’Ethiopie est le théâtre d’une guerre civile meurtrière dans la région Nord où je randonnais. Depuis je pense souvent à ceux que j’ai pu croisés ou rencontrés ? Que deviennent-ils ?

par websitebuilder 01 août, 2019
« Quien no ha visto Sevilla, no ha visto maravilla », traduction littérale : « Celui qui n’a jamais vu Séville n’a jamais vu de merveille ». 
Ce dicton résume à lui seul cette ville.
Dressée le long du Guadalquivir, sa situation stratégique lui a permit d'être une ville puissante et riche. Grâce à son histoire, Séville a hérité d'un passé arabe et quelques siècles plus tard, elle fut également le principal port de commerce en Europe vers les Amériques au temps de la conquête espagnole.
par websitebuilder 23 mai, 2019

Mai 2010

Passer de la climatisation de l’avion à un bain de chaleur voilà le premier contact avec le Vietnam et sa capitale Hanoï. En ce début d’après-midi il fait 40°. Commence notre périple de 15 jours du Nord au Sud.

Cette année 2010 Hanoï fête ses mille ans. L’empereur Ly Thai Tô en 1010, au septième mois lunaire, fonda ce qui allait devenir Hanoï. La vue d’un dragon surgissant du ciel, heureux présage selon lui, l’incita à faire du lieu sa capitale « Thang Long » la ville du dragon qui s’élève.

par websitebuilder 11 janv., 2019
Une échappée hors du temps sur les Backwaters du Kerala
par websitebuilder 17 nov., 2018

Mai 2016. Madame et moi décidons de visiter l’île de Madère située à une portée d’heures de l’hexagone.

L’envie me tenaillait depuis plusieurs années de fouler cette étonnante île volcanique accueillante aux amoureux ou aux passionnés des fleurs, de la nature sauvage, des randonnées pédestres le long des levadas.

par websitebuilder 13 juil., 2018
Le cortège s’échelonne sur plusieurs centaines de mètres et progresse tranquillement. Beauté et sérénité se dégagent de cette houle blanche qui coule sur l’asphalte. Des bannières et des parapluies multicolores se balancent au milieu de ce moutonnement humain. Un étrange animal comme une sorte de monstre à quatre pattes se dandine au milieu d’hommes portant chemise blanche et sarong à damier à carreaux noirs et blancs. Des gongs et des métallophones nimbent l’atmosphère d’une musique syncopée parfois striée par le son d’une flûte...

Nous sommes le mercredi 4 avril 2017. C’est jour de Galungan.


par websitebuilder 16 avr., 2018

Lundi 27 novembre 2017

Depuis 7 heures du matin, assis en plein vent à l’arrière de notre bateau sur un fauteuil en bambou, je contemple le sillage qui strie les eaux du fleuve mythique et nourricier du Myanmar, l’Irrawaddy. Il fait froid. Un brouillard digne des brumes du plat pays cher à Jacques Brel nous accompagne depuis le départ de Mandalay. Il nimbe le large et vaste fleuve d’une atmosphère à même de susciter en nous des vapeurs nostalgiques ou romantiques. Par le travers, apparaît une embarcation chargée à ras bord de birmans comme une ombre fantomatique ou un banc de poissons filant sous le nez du plongeur en apnée.

par websitebuilder 09 févr., 2018

Octobre 2014. Je passe quelques jours à Yogyakarta chez Mien Brodjo, la tante de mon amie Katharina. Un séjour très agréable chez une dame presque octogénaire, active, alerte, très connue à Java et dont le parcours de vie est étonnant.

Kat et ses deux cousines Abi et Rini ( la fille de Mien) ont programmé tôt ce matin un trekking en jeep à proximité du volcan Merapi (montagne de feu ), le plus actif et le plus dangereux des 129 volcans indonésiens et culminant à près de 3000 m.

Nous allons sur les traces de l’éruption meurtrière d’octobre-novembre 2010 qui a fait plus de 300 victimes dont le juru kunci ( le gardien des clés du volcan).

1 heure de route jusqu’au lieu où nous attend le conducteur de la jeep, un javanais au physique viril d’acteur américain. Abi ne semble pas insensible à cette force tranquille qui émane de lui…cela promet !

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